Working on the question of the boundary between art and handicraft, and also through the context of the work, Hong Young-in has symbolically placed the flower at the heart of her favourite subjects. What she collects at the flea market can become an object of art. She therefore displays her collection of second-hand objects (all have a link with flowers) with the price apparently left on them. A way of contemplating on the value of beauty. Can beauty be sold? Another of her installations took place in a police station in Seoul which she decorated with stolen flower pots. Unaware of the provenance of the pots, the police were delighted. It had been to stress this point: what one sees is not what one believes.
Travaillée par la question de la frontière entre art et artisanat, et aussi par le contexte de l’œuvre, Hong Young-in a symboliquement placé la fleur au cœur de ses sujets de prédilection. Ce qu’elle a collecté aux puces peut devenir objet d’art. Elle expose ainsi sa collection d’objets chinés (tous ont un lien avec les fleurs) dont elle laisse le prix apparent. Une manière de s’interroger sur la valeur de la beauté. La beauté peut-elle s’acheter ? Une autre de ses installations prenait place dans un commissariat de police à Seoul qu’elle a décoré de pots de fleur voles. Ignorant la provenance des pots, les policiers ont été ravis. Il s’agissait d’insister sur ce basculement : ce que l’on voit n’est pas ce que l’on croit.
Jan/Feb/March, 2014 Muze Magazine